Cela va faire maintenant 10 ans que le livre d’or des classes passent de conscrits en conscrits. Ce sont les 3 qui avaient mis en place cette sympathique tradition. Au fil des années, le livre est devenu trop petit et ce sont plusieurs tomes désormais qui retracent la vie de Savigny. Chaque classe y a apporté sa touche personnelle, photos de groupe pour les uns et des soirées pour les autres, dessins, signatures, dédicaces, c’est toute la commune qui se retrouve sur les pages de la postérité. Samedi soir, les 2 passaient officiellement les commandent aux 3. Des 3 qui se sont fait attendre au Petit Théâtre, pendant cette attente, les 2 ont pu admirer à nouveau les superbes fresques sur tissus réalisées Bernard Baton et Eric Thivard, on ne s’en lasse pas et à chaque fois on découvre un détail. Enfin les deux sont arrivés et ont fait une entrée remarquée en fanfare et chansons, ça promet pour la suite des manifestations de l’année. Didier Chambe, président des 2, a poussé son petit discours, il ne pouvait en être autrement, il a chaleureusement remercié tous les conscrits qui ont œuvré pour que l’année des 2 soit inoubliable, il a souligné l’amitié et la chaleur qui a régné au sein de l’équipe, et qui a permis de mieux se connaître entre Savignois : « c’est une expérience personnelle très enrichissante » a t il ajouté. Christian Meunier, président des 3, a promis qu’ils essayeraient de faire aussi bien que les 2, ce qui sera difficile. « Quand on voit dans les autres communes que les fêtes des classes n’existent plus ou si peu, on est content qu’à Savigny la tradition se perpétue, même si les 3 cette année ont un peu levé le pied, surtout les jeunes » et de poursuivre « nous feront de notre mieux pour être à la hauteur, mais nous sommes une petite classe, pauvre en moyens… ». La soirée s’est poursuivie dans la bonne humeur, les 3 et les 2 posant pour la postérité. Il ne restait plus qu’à continuer la fête autour d’un buffet dînatoire, une soirée qui s’est terminée fort tard dans la nuit, et même tôt le matin pour certains.
Isabelle Leca