La Fraternelle d’Entraide a été crée au début des années 70 par M. Barberet. L’idée en était simple, mais encore fallait-il y penser et la concrétiser. La Fraternelle d’Entraide regroupe des agriculteurs qui répondent présents pour aider l’un des leurs en cas d’accidents ou de maladies, afin de répondre au plus urgent comme la traite des bêtes, les semis de maïs, le travail habituel des champs ou de la ferme qui s’effectue quotidiennement. C’est ainsi que les membres de l’association sont fiers d’annoncer : « nous sommes une des très rare association à être heureux de ne pas faire d’action, en effet pour nous, action est obligatoirement associée à une détresse d’un des nôtres ». 4 présidents se sont succédés à la tête de la Fraternelle, Mrs Reynard, Carra, Moreton et l’actuel M. Guilloud. Depuis 1973, 300 « journées d’aides » ont été faites pour 41 interventions. Dans la majorité des cas il s’agissait d’accident ou de maladie, et malheureusement pour 3 cas de décès. Certaines années il n’y a eu aucune journée de travail, d’autres ont comptabilisé 51 jours. En 2002, seules 7 journées de travail ont été faites. Depuis 30 ans l’association aura accueilli 57 agriculteurs, ceux de maintenant étant souvent la génération suivant les précurseurs. L’association compte actuellement 29 membres ( dont 3 femmes), soit environ les ¾ des agriculteurs Savignois. L’association demande à chaque adhérent une cotisation annuelle symbolique de 2 euros qui sert à couvrir les frais des assemblées générales.
Tous les 5 ans, les adhérents actifs et retraités, ainsi que les épouses se retrouvent pour partager un repas. Ce fut le cas ce dimanche ou 45 personnes se sont retrouvées autour d’un saucisson beaujolais, poulet, fromage blanc savignois, dessert et boisson locale.
Les agriculteurs qui souhaitent adhérer à la Fraternelle d’Entraide peuvent prendre contact avec M. Gouilloud, l’association est en faite une grande chaîne de solidarité communale comme cela se passe depuis des décennies dans le milieu rural, elle est simplement désormais gérée de manière plus officielle. Qui n’a pas le souvenir de ses grands-parents qui allaient donner la main aux voisins pour les vendanges, ou le fauchage, tout comme pour la période des moissons.
Isabelle Leca