Dimanche matin les chasseurs de Taylan se réunissaient avec famille et amis pour remettre à Bernard Laubal, un diplôme d’honneur, récompensant ainsi sa fidélité et son dévouement à la société en ayant exercé 28 ans au poste de trésorier de l’association.
La société de chasse de Taylan existe, sous sa forme actuelle, depuis 1935, mais elle serait certainement plus vieille. Plusieurs présidents s’y sont succédés, Marcel Salot de 1974 à 1980, et de 1983 à 1995, Philippe Duret de 1980 à 1983, et Pierre Furin actuel président depuis 1995. Comptant 21 chasseurs, la société s’étend sur environ 500 hectares, le gibier y est varié : chevreuils, lièvre, perdrix, faisans, et quelques sangliers dont un très rare à 6 pattes…qui a servit de plat de résistance ce dimanche. Les nuisibles sont aussi présent avec nombre de renards. La société s’est aussi une bande de copains qui savent profiter des bons moments de la vie.
Bernard Laubal a été trésorier de l’association de 1974 à 2002, il se souvient à son arrivée d’avoir mit en place une « indemnisation » aux propriétaires terriens pour le secteur de la chasse, ce qui a tout naturellement changé considérablement les comptes financiers de l’association, cette indemnisation représentant 30% du budget. Mais Bernard a toujours su gérer avec justesse et sérénité ce budget, son plus mauvais souvenir : le passage à l’euro : « un banquier s’était trompé sur un chiffre qu’il avait laissé en franc au lieu de le passer en euro, naturellement le bilan en était considérablement changé ». Mais l’erreur a été vite réparée. C’est en remerciements de ces 28 ans passés à « compter » les cotisations, les dépenses, les charges, que Bernard recevait un diplôme d’honneur des mains de M. Falque, administrateur à la fédération départementale de chasse, en présence de Christian Martinon qui rappelait toute l’importance pour une commune de la vie associative. On notait aussi la présence de M. Girod, président de la société de chasse communale. La cérémonie s’est poursuivie par un apéritif servi en plein air dans le cadre idyllique du Crêt de Recy avec des paysages à couper le souffle, puis un repas était servi à l’abri de toutes intempéries.
Isabelle Leca
