Dans le cadre du colloque consacré au textile les 11 et 12 octobre 2019 deux manifestations ont été sélectionnées par l’Académie :
- l’exposition le chanvre d’hier et de demain,
- une conférence sur le chanvre : histoire, économie et futur.
L’exposition qui a déjà été présentée dans une quinzaine de communes et de médiathèques du Pays de L’Arbresle et du Beaujolais et à Savigny retrace l’histoire du chanvre dans la vie quotidienne des campagnes. Pratiquement chaque exploitation avait sa « chenevière » pour pouvoir disposer de chanvre dont toute la plante était utilisée :
- la tige pour ses fibres qui servaient à faire des cordages, des sacs à céréales ou des tissus pour le linge de maison ou les vêtements,
- les graines pour faire de l’huile d’éclairage.
Aujourd’hui le chanvre est utilisé dans :
- le bâtiment pour l’isolation, sous forme de panneaux de « laine », d’enduit ou de briques,
- dans l’alimentation graines et huile,
- le textile pour faire de vêtements, la cosmétique,
- l’industrie du papier, la plasturgie (où il remplace les fibres synthétiques),
- la médeci
La conférence, animée par Odile Moinecourt de Savigny et Michelle Jarrige de Châtillon d’Azergues, présentait les travaux liés au traitement du chanvre autrefois depuis la récolte jusqu’à l’obtention des différents sous-produits. L’économie du chanvre dans le Beaujolais a été évoquée avec la
création des marchés et des franchises. Enfin la dernière partie concernait l’avenir du chanvre : par ses qualités propres (absence de traitement pour la culture, industrie locale, …)
Le chanvre aujourd’hui : une filière émergente éco responsable et pleine d’avenir qui va se développer au pays de l’Arbresle et Beaujolais
(*) Fondée en 1677, l’Académie a été élevée au rang d’Académie Royale par Louis XIV en 1695.L’Académie (association régie par la loi de 1901) compte quarante membres titulaires, des membres émérites, des membres honoraires, des membres d’honneur et des membres associés. Ce sont des hommes et des femmes qui ont des formations, des cultures ou des « cursus » différents ; certains sont des autodidactes, mais tous et toutes ont en commun un goût pour la recherche, et un réel attachement à notre région.