21 novembre 2019 – Archives départementales
L’histoire des charpentes ne se limite pas à une histoire des techniques …
elle est liée à un savoir-faire et à des données écologiques, organisationnelles et économiques d’une société.
Sans être charpentier ni spécialiste du bois, c’est la passion et la curiosité qui ont réuni une centaine de personnes, le 21 novembre, aux archives départementales, avec Emilien Bouticourt sur l’invitation de Savigny Patrimoine et Maisons Paysannes.
Médiéviste, il s’est fait une spécialité des techniques de charpente employées dans la France méridionale et de leur approche archéologique.
Car contrairement à la France septentrionale qui dispose de pièces de bois locales de grande taille, la France du sud ne dispose pas des mêmes
Sans être charpentier ni spécialiste du bois, c’est la passion et la curiosité qui ont réuni une centaine de personnes, le 21 novembre, aux archives départementales, avec Emilien Bouticourt sur l’invitation de Savigny Patrimoine et Maisons Paysannes.
Médiéviste, il s’est fait une spécialité des techniques de charpente employées dans la France méridionale et de leur approche archéologique.
Car contrairement à la France septentrionale qui dispose de pièces de bois locales de grande taille, la France du sud ne dispose pas des mêmes secteur du bâtiment particulièrement actif et révélant des savoir-faire particuliers.
La rareté et le coût élevé du bois n’ont pas été une contrainte pour les bâtisseurs mais bien une opportunité pour construire autrement : les charpentes utilisent avec habileté la petite taille des pièces de bois locales en les assemblant comme des blocs de pierre pour former des « arcs ».
Une technique décrite par Philibert DELORME, originaire de Lyon.
Un savoir- faire remarquable à développer sur notre territoire.
Plus tard, avec l’arrivée des Papes en Avignon et la construction de palais de grande taille, des pièces de bois plus importantes ont été importées par flottage sur le Rhône et ses affluents et a modifié les techniques des charpentes.